1. |
L'État te méprise
04:38
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La rue seule aura lieu
Nous n’allons pas savoir
Les grands calculs des villes
Le nombre effaré des ensembles
Venus sur terre y hâter les fins
Y pousser ce qui chancèle
Pousser ce qui chancèle
L’état te méprise
Prends ce qu’il te donne, tu lui voles
Reprends ce qu’il te vole, tu lui dois
Prends ce qu’il te donne, tu lui voles
Reprends ce qu’il te vole
Une annonce et depuis
La bombe dans les lieux familiers
Une annonce et depuis
Sort de chez toi
Toi le perdant
Toi la perdante
Prends ce qu’il te donne, tu lui voles
Reprends ce qu’il te vole, tu lui dois
Prends ce qu’il te donne, tu lui voles
Reprends ce qu’il te vole
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2. |
Taire les discours
04:07
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Il me monte aux yeux
Aux soirs infinis
Dans un envahissement bleu
Des larmes
Mais je n’ai plus d’yeux
Devant moi tout s’est fondu
Dans un envahissement bleu
Et calme
Que rien ne peut chasser
Éternellement même
La nuit se mêle au jour
Et le jour au suivant
Longtemps au marché
Tu te cherchais un nom
Et c’est comme un aveugle
Alors que tu marchais
Refuser l’avenir
Pour faire ce qui suivra
Au grand soir dans la rue
Alors nous descendrons
et Taire les discours
Le feu m’a dit des réponses
De celles qui n’argumentent pas
Sous les symboles soudain perçait une évidence
Et j’étais là, et tu étais là
Dans la vitrine de la banque,
Celle qui gisait sous nos pas
Il y avait là plus d’amour qu’on pouvait comprendre
Avec tes gants
Tu as pris ma main
Où tout fonctionne
L’empire mène
Nous venons de partout
De nulle part
Mais nous pouvons nous reconnaître
Là, où tout est déjà
L’élan qui mène
Nous venons de partout
De nulle part
Mais nous pouvons nous reconnaître
Là où tout est déjà
Longtemps au marché
Tu te cherchais un nom
Et c’est comme un aveugle
Alors que tu marchais
Refuser l’avenir
Pour faire ce qui suivra
Au grand soir dans la rue
Alors nous descendrons
et Taire les discours
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3. |
4AM
04:15
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Au coin des rues
Chantier immense
Le bordel de la chambre
Sortir dehors le cerveau pourri
Au parvis de l’église
Quatre heures du matin
Au coin des grandes artères
Il se passe une chose
Et j’ignore son nom
Elle me rappelait à toi
Quatre heures du matin
Au coin des grandes artères
Je l’ai appelé tristesse
Et puis je me suis tu
Le cœur en file d’attente
Aimer trop la distance
Le bordel de la chambre
Aucun désir
Passer le temps d’attendre
Vouloir sans entreprendre
[spoken word]
J'ai vu d'autres mondes glisser comme un rêve ou une promesse, sous les gisements blancs des néons d'autres gens m'ont parlé. Il y a des beautés dont on a refusé de vous faire part, des beautésdont on a jeté les corps mutilés. Entre les fenêtres aveugles, les toits aveugles, l'aveuglement des tours où se pressent les gens. Entre le métro la distance, l'autoroute métropolitaine, les banlieues sans visages où vont mourir les gens entre les mille drames muets, nous, et nous. Derrière les fenêtres éclairées dans le soir, entre le rythme sourd des arbres et des rues…
[refrain]
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4. |
La côte
05:58
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Pour sortir ta beauté de ma tête
J’ai du rêver Laure
À des ivresses plus amples
Des paradis plus étranges
Je suis malade
Tu sais
J'ai refait en pensée
Tout le chemin inverse
Pour exciser
Le souvenir de toi
Pour qu’il ne reste
Que ce qu’il manque
Y’a une fille en bas de la côte
Elle élève les poissons roses
Si c’tait pas toi s’rais un autre
Y’a pas d’mal, y faut qu’tu y ailles
À voir les gestes de ses mains
Il te faudra voir un jour
Où nagent les poissons roses
Quand tout fut épuisé,
J’ai tissé le sommeil
Et la nuit
À même le pli des jours
Dans la sueur
Au milieu des bouteilles
À rêver de pénombres
(x2)
Y’a une fille en bas de la côte
Elle élève les poissons roses
Si c’tait pas toi s’rais un autre
Y’a pas d’mal, y faut qu’tu y ailles
À voir les gestes de ses mains
Il te faudra voir un jour
Où nagent les poissons roses
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5. |
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Que dit-elle? Elle est à elle
(x3)
La maison qui rend fou
(x4)
Vous aimez votre peine
Elle guide vos combats
Autant de tristes de joies
Que de cœurs amers
Elles vous plaisent vos douleurs
Elles font battre vos tempes
Mais les joies qui amenuisent
Nuisent aux gens qui les ont
Tant pis pour tout
Nous contre vous
Nous quitterons vos marécages
Tant pis pour tout
Nous contre vous
On vous désertera
Que dit-elle, qu'elle est à elle
(2x)
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LOUIS-CHARLES Québec City, Québec
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